Place du Miroir : avant-après
Madou (temporaire) : walking madou
Place Jourdan : avant-après
Place Dumon : avant-après
Ces nouveaux types d’aménagements changent notre vision du développement urbain, comme l’explique Michel Hubert dans cet article. Là où ces développements étaient surtout liés à la voiture auparavant, ils reflètent maintenant les changements d’habitudes de déplacement et les enjeux environnementaux.
Ces places montrent que le temps du tout à la voiture est résolu et que les autres utilisateurs de l’espace public ont aussi droit à leur part, que ce soit pour se déplacer ou pour y séjourner.
Les avantages des zones piétonnes
elles incitent à repenser ses habitudes de transport
elles libèrent de la place pour d’autres activités et modes de transport mais aussi des espaces verts et des projets de déminéralisation
elles diminuent la pression automobile et donc également la pollution atmosphérique et sonore
elles contribuent positivement aux enjeux climatiques
elles permettent de (re)mettre en valeur le patrimoine culturel et architectural
Mais alors, pourquoi ces piétonniers amènent tant de controverse ?
Tout d’abord, parce qu’ils remettent en question et perturbent les habitudes quotidiennes de déplacement. On le sait : l’homme n’aime pas le changement ! C’est pour cette raison que des phases test et de la consultation/participation sont essentielles : elles permettent de préparer le terrain et de gommer (en partie) les craintes.
Dans son article, Michel Hubert explique également que leur mise en place “peut être menacée par la fragmentation des niveaux institutionnels engagés (entre eux et au sein de chacun d’eux), par des rapports de force qui ne permettent pas de mener le projet à son terme, par des manquements dans les outils de gouvernance déployés (plans stratégiques, incitants économiques, processus participatifs, etc.) ou encore par des ambiguïtés dans les objectifs poursuivis.”
Le grand défi que nous retenons de cet article est le changement de paradigme, ce changement d’imaginaire dont on parlait plus haut. Pour qu’un piétonnier est un réel impact positif, il doit être intégré dans un projet plus global pour :
éviter et prévenir le report de nuisances de toutes sortes : trafic, bruit, pollution,...
réussir un réel partage de l’espace public, où tous les utilisateurs et fonctions trouvent leur place et où la qualité de confort des piétons est prioritaire
créer des campagnes d’occupation et de communication à l’échelle du changement
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