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Ras le bol du brol... sur le trottoir !

Nos trottoirs sont encombrés ! Il suffit de se balader un peu, de se rendre à la boulangerie ou au supermarché que pour voir qu’on est obligé de faire des détours et de slalomer à cause de poteaux de signalisation (temporaires ou non), de sacs poubelles, de panneaux publicitaires fixe ou mobile, de terrasses, d’armoires techniques, de trottinettes mal garées ou de dropzones mal placées.

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Le trottoir ne devrait pas être la variable d’ajustement de la voirie. Les piéton·nes ont droit à un cheminement libre et accessible. 

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Vous aussi exigez des trottoirs libres. Prenez une photo d’un obstacle sur le trottoir et envoyez- la via le formulaire ci-dessous à votre échevin·e de la mobilité. 

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Partagez également la campagne sur les réseaux sociaux avec le #trottoirslibres

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[Formulaire]

Trottoirs libres, qu’est ce que ça veut dire ?

 

Panneaux publicitaires mal placés, terrasses, dropzones sur le trottoir, utilisation excessive de potelets, sacs poubelles,… Les obstacles peuvent obstruer les trottoirs et rendre la circulation des piéton·nes dangereuse.

Les obstacles sur les trottoirs provoquent des obstructions inutiles qui sont particulièrement problématiques pour les personnes avec des poussettes, les enfants, les personnes en chaise roulante ou les personnes déficientes visuelles. Parfois, ils rendent les cheminements à pied impossibles, poussant les gens sur la route.

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A Bruxelles, le règlement régional d’urbanisme exige un cheminement libre de 1,5 m, ce qui permet tout juste à une chaise roulante de passer. De plus, en présence d’un obstacle de moins de 50 cm, ce cheminement peut être réduit à 1,20. Heureusement, une nouvelle version du RRU est en cours et le cheminement devrait dans un futur proche avoir une largeur libre de 2 m et de 1,7 m en présence d’obstacle de moins de 50 cm. Cependant, nous pensons qu’on doit toujours pouvoir se déplacer avec un enfant dans chaque main. C’est pourquoi nous exigeons un minimum absolu de 2 mètres, voire même d’un peu plus de 3 mètres lorsque les flux piétons sont importants.

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Selon le baromètre piéton, l’encombrement des trottoirs représente le plus grand grief des Bruxellois·es lorsqu’elles et ils se déplacent à pied.

Que peut faire ma commune ou la région ?
 

Walk.brussels demande aux autorités d'accorder la priorité au désencombrement des trottoirs et des rues en prenant des mesures telles que (mais sans s'y limiter)

  • la mise en place de plans et de budgets pour l'enlèvement du mobilier urbain excédentaire ou inutilisé (par exemple les panneaux et les poteaux, les barrières, les totems de parking.brussels,…)

  • l'interdiction de tout panneau publicitaire sur les trottoirs

  • fournir des conseils aux entreprises (cafés, restaurants, etc.) qui utilisent le trottoir pour des divertissements en plein air et implémenter le respect d’un cheminement piéton libre de 2 mètres de large

  • s'engager à ce que tout nouveau mobilier urbain (parcmètre, borne de recharge, arceaux vélos,…) ne se retrouve pas sur le trottoir.

  • Veiller à ce que les dropzones pour la mobilité partagée (trottinettes, vélos, scooters) soient placées en dehors des trottoirs- il n'est pas nécessaire de sacrifier l'espace piétonnier pour favoriser la micromobilité.

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